Vous souhaitez financer le projet de construction de votre domicile, mais l’idée de contracter un prêt immobilier vous semble compliqué ? Pourtant, le crédit immobilier constitue une option rapide et sûre pour concrétiser votre rêve. Cependant, vous devez détenir les bonnes informations avant de vous engager sur cette voie. Nous vous proposons de découvrir le fonctionnement de cet emprunt.
Les principaux critères d’acceptation des banques
Pour vous accorder le prêt immobilier souhaité, la banque fixe certains critères à remplir. Ainsi, au moment de monter votre dossier, vous devez tenir compte de plusieurs paramètres. En général, les institutions bancaires opposent trois critères essentiels d’acceptation : l’apport personnel, la situation professionnelle et l’épargne.
En effet, de plus en plus d’établissements bancaires requièrent, des personnes souhaitant contracter un emprunt immobilier, un apport personnel. Il s’agit de fonds propres que le client peut injecter dans son projet indépendamment du crédit demandé. L’apport personnel montre le sérieux financier de l’emprunteur.
Cependant, cette somme est généralement allouée aux honoraires des notaires ou pour couvrir les frais de garantie. Elle équivaut à au moins 10 % du montant de l’emprunt demandé. En outre, avec un apport personnel important, vous pouvez négocier un taux d’intérêt plus bas.
En ce qui concerne la situation professionnelle, le crédit immobilier reste peu accessible à certains statuts. Si vous êtes auto-entrepreneur ou que vous travaillez en CDD, vous aurez des difficultés à faire un emprunt immobilier. En effet, même si vos revenus sont importants, vous êtes considéré comme sans filet de sécurité. Cela signifie que la banque a plus de certitude à offrir un crédit immobilier à un employé en CDI, même s’il gagne un salaire modeste.
L’ultime critère est l’épargne. À cet effet, détenir un livret A bien fourni pourrait bonifier votre dossier. Toutefois, les découverts bancaires et le cumul de prêts en cours peuvent décrédibiliser votre profil.
La démarche initiale de la banque
Avant de vous octroyer un crédit, la banque doit préalablement vous informer des risques de surendettement liés à la prise d’un emprunt. Ensuite, elle consulte le FICP, un fichier qui renseigne sur la situation des crédits aux particuliers.
Puis, la banque procède à l’évaluation de votre solvabilité en tenant compte des revenus, des dépenses, des dettes ou de votre épargne. Elle passe au crible votre taux d’endettement pour s’assurer qu’il n’excède pas les 35 %.
Les frais à prendre en compte pour un demande de prêt immobilier
Dans un premier temps, l’acceptation de votre demande de crédit immobilier implique de facto le paiement de certains frais. Il s’agit entre autres des garanties obligatoires et des frais de dossier. Comme le notaire intervient dans le processus, vous devez aussi prendre en charge ses émoluments.
Ensuite, il y a l’assurance dont le montant est dilué dans le crédit immobilier. Même si elle n’est pas obligatoire, elle demeure indispensable aux yeux de la banque. De plus, depuis la loi Lagarde, les emprunteurs peuvent choisir une compagnie d’assurance externe à la banque prêteuse. Et grâce à la loi Lemoine, ils peuvent changer de contrat à tout moment au cours du prêt.
Contracter un prêt immobilier peut donc vous faire gagner en temps sur la réalisation de votre projet immobilier. Pour en profiter, prenez le temps de bien vous renseigner.